Les dauphins
1 - PREAMBULE
Imaginez-vous dans un lagon turquoise, nager dans une mer chaude, peu profonde, translucide et porteuse d’une énergie bienveillant. Laissez votre regard se poser sur la magie des lieux, sur cet infiniment beau, sur cet infiniment pur, simplement bercé par l’ondulation des vagues. Sur fonds de décors, un splendide désert montagneux et Râ pour unique gardien des lieux.
Ressentez la caresse de cette eau bienfaisante sur votre peau, et tout à votre rythme, vous évoluez à la découverte de cet espace, des couleurs, des habitants surprises et paisibles de ces récifs coralliens. Soudain, vous entendez un son que vous n’avez peut-être jamais entendu mais que vous reconnaîtriez entre tous, un véritable chant mélodieux qui vous transperce de bonheur. Vous ne les voyez pas encore mais vous savez qu’ils sont là, que depuis le premier instant, vous baignez dans leur univers, dans leur énergie sacrée. Quand tout à coup, vous apercevez une forme au loin. Un groupe de dauphins s’approche et apparait juste en dessous de vous, ils sont tellement beaux avec leurs dégradés de couleur que l’on pourrait croire qu’ils ont été peints au pinceau.
Quand lentement, ils remontent à la surface pour respirer, un dauphin se détache du groupe et s’approche en toute confiance, tout en douceur près de vous. Vous n’en croyez pas vos yeux, là, dans cette immensité bleue, en toute liberté, cet ange de la mer vient vers vous comme pour vous observer, vous saluer, vous accueillir. A l’instant précis où son regard se plonge dans le vôtre, le temps n’a plus d’emprise, votre mental s’arrête, vos éventuelles peurs se volatilisent, vous entrez dans un état de réceptivité totale, d’accueil complet de ce qui est et de ce qui se vit. Vous ressentez cet immense élan d’Amour, de compassion, de respect, de liberté vous ramener au coeur de vous-même.
“Vous venez de faire une expérience magique, une rencontre unique. Vous venez de faire d’un rêve, une réalité”
2 - LE DAUPHIN
QU\'EST CE QU\'UN DAUPHIN ?
Le mot dauphin vient du grec « delphis » qui veut dire esprit de la mer. C\'est un terme générique qui ne définit pas une espèce en particulier mais plus d\'une trentaine d\'espèces différentes qui appartiennent aux mammifères marins. Le dauphin est un mammifère marin ayant des dents et un long rostre.
Vous avez dit mammifère marin ? Et oui, le dauphin est un mammifère dont la vie est entièrement dépendante de l\'eau. Tous les mammifères, qu\'ils soient marins ou terrestres, ont en commun : la respiration aérienne, l\'allaitement des petits, le sang chaud et la présence de poils à un moment de leur vie. On retrouve chez les mammifères marins des animaux aussi différents que les baleines, les dauphins, les phoques, les dugongs et, plus étonnant encore, l\'ours polaire et la loutre marine. Le dauphin appartient à l\'ordre des cétacés du grec « kètos » qui veut dire gros poisson de mer.
Combien d’espèces de dauphins existent-ils ? Les dauphins représentent à eux seuls plus de 30 espèces de tailles et de formes très diverses. On peut le croiser dans pratiquement tous les océans et même dans certains fleuves. Qu\'il soit petit ou grand, gris ou rose, sa gentillesse et sa nature pacifique en font un animal hors du commun, qui fait preuve de facultés d\'adaptation anatomique, comportementale et organisationnelle exceptionnelles. Ces caractéristiques sont aussi ses faiblesses vis à vis des menaces qui pèsent sur lui.
LES ORIGINES DU DAUPHIN :
Les dauphins présentent l\'originalité d\'avoir pour ancêtre un mammifère terrestre, un ongulé (animal qui marche toujours sur l\'extrémité de ses doigts, terminés par des ongles très épais, les sabots). Les descendants de cet ancêtre se sont progressivement adaptés à la vie aquatique donnant, dans un premier temps, des animaux amphibies, puis des animaux parfaitement équipés pour une vie strictement aquatique. Il a fallu plus de 50 millions d\'années pour que l\'ancêtre terrestre s\'adapte à la vie marine et ressemble, enfin, à un dauphin.
LE CORPS :
le dauphin avec son corps hydrodynamique est parfaitement adapté à la vie aquatique.
- Afin de faciliter leur déplacement dans l\'eau, le corps est en forme de torpille et toutes les parties saillantes ont disparu.
- Le pavillon auditif est inexistant et le canal auditif se présente comme un simple trou d\'aiguille sur le côté de la tête.
- Les mamelons sont placés au fond d\'une fente et ne font saillie que lors de l\'allaitement.
- Chez le mâle, sauf pendant l\'érection, le pénis est complètement rétracté à l\'intérieur du corps.
Des nageoires performantes : les dauphins sont contraints de venir respirer régulièrement à la surface. Par conséquent, leurs déplacements s\'effectuent principalement de bas en haut, et inversement.
- La nageoire caudale horizontale est l\'outil idéal pour ces mouvements, puisqu\'elle sert à la propulsion.
- Les nageoires pectorales jouent, quant à elles, un rôle essentiel dans la stabilisation et l\'orientation.
- Enfin, l\'aileron dorsal sert, lui aussi, de stabilisateur
Une peau à géométrie variable : pour faciliter la nage, la peau des dauphins a perdu sa pilosité pour devenir lisse et glissante. Elle est constituée d\'un épiderme lisse et élastique et d\'un derme parcouru de nombreux orifices, afin d\'éviter la formation de tourbillons ou de turbulences pouvant freiner les déplacements. De plus, les cellules de la peau sécrètent de minuscules gouttes d\'huile, véritable lubrifiant qui permet aux dauphins de mieux glisser dans l\'eau. Cependant, toutes ces particularités n\'expliquent pas, à elles seules, les extraordinaires pointes de vitesse des dauphins, capables de nager à plus de 50 km/h ! A ce jour, l\'homme ne parvient pas à expliquer une telle performance (à titre de comparaison, un champion olympique atteint péniblement les 10 km/h).
L\'ALIMENTATION DU DAUPHIN :
Les dauphins sont des carnivores à dents ; celles-ci sont toutes identiques. Ce sont leurs dents définitives, ils n\'ont pas de dents de lait. Cependant, ils ne mâchent pas leurs proies. Leurs dents servent donc uniquement à les attraper ou à les retenir, au mieux à les débiter en gros morceaux. Les dauphins consomment des poissons et céphalopodes, ainsi que des crustacés et des coquillages.
LA PERCEPTION DU DAUPHIN :
les sens du dauphin sont autant d\'outils précieux pour analyser son environnement et communiquer.
L\'olfaction - L\'odorat : le système olfactif a pratiquement disparu chez le dauphin. L\'odorat est quasi inexistant. Cela pourrait s\'expliquer par le fait que leurs proies n\'ont aucune odeur.
Le goût : par contre, la perception du goût est très développée chez le dauphin, ce qui lui permet de récolter des informations sur la qualité de l\'eau, sur les proies qui l\'environnent, sur la réceptivité sexuelle de ses congénères, sur les signaux d\'alarme, etc.
Le toucher : la peau du dauphin est très sensible, elle joue un rôle important dans la communication et la cohésion du groupe. Selon l\'endroit sollicité et sa vigueur, un contact peut signifier l\'affiliation ou indiquer une agression ou la colère. Les attouchements font partie intégrante du quotidien des dauphins.
La vue : le dauphin a une excellente vue. Il voit aussi bien sous l\'eau que dans l\'air. Ainsi, il n\'est pas rare de voir les dauphins se tenir verticalement dans l\'eau, la tête sortie en position « d\'espionnage ».
L\'ouïe : la mer est un monde de bruits et pour y faire face, le dauphin est très bien armé: l\'ouïe est le sens le plus développé et le plus spécialisé chez le dauphin. Pour pouvoir localiser l\'origine des sons, les deux oreilles sont isolées l\'une de l\'autre et du crâne, ce qui joue un rôle d\'amplificateur. L\'ouïe est directement liée au sixième sens des dauphins qui est l\'écholocation. Toujours dans le but de préserver l\'hydrodynamisme, les oreilles des cétacés ne sont pas apparentes, même l\'orifice est réduit à un trou minuscule.
L\'écholocation : le dauphin est doté d\'un attribut particulier : le sonar qui lui permet de se guider par un système d\'écholocation. C\'est au cours de la seconde guerre mondiale que l\'on s\'est rendu compte de la capacité des cétacés à émettre des ultrasons. En effet, les pilotes des sous-marins américains ne comprenaient pas pourquoi leurs sonars étaient perturbés par des émissions ultrasonores ne provenant pas de l\'ennemi. Les dauphins étaient, en fait, les responsables de ce phénomène. Le sonar comment ça marche ? Le dauphin émet un faisceau d\'ondes sonores à hautes fréquences en direction d\'un objet, d\'un individu, d\'une masse quelconque, etc. Les ondes rebondissent contre cette cible, puis reviennent vers la mâchoire, laquelle sert d\'antenne réceptrice. Ces ondes se propagent jusqu\'à l\'oreille interne. De là, les informations sont transmises au cerveau qui les analyse et qui en élabore une image mentale.
Grâce à cette fonction (car, attention, le sonar n\'est pas un organe !) les dauphins seraient capables de percevoir l\'intérieur du corps de leurs congénères et celui d\'autres individus, y compris les hommes...
LE LANGAGE :
on peut séparer les ondes acoustiques émises par les dauphins en deux grands groupes : les sifflements, utilisés pour communiquer, et les clics servant à l’écholocation. Le langage des dauphins est mal connu et semble complexe. Tout au plus peut on dire qu’il présente de grandes variations en fonction du groupe de dauphins étudié et des individus. Les sifflements sont bien localisés en fréquence et se situent plutôt dans les ultrasons (< 25 kHz). L’utilisation des clics est mieux comprise. Ce sont des signaux très brefs (quelques dizaines de microsecondes) et donc répartis sur une large bande spectrale (la largeur de bande à 3 dB est typiquement d’une cinquantaine de kHz). Utilisés pour l’écholocation, ils sont généralement émis par groupes (trains de clics) ; ils peuvent également être émis seuls pour communiquer. Plus le dauphin se rapproche de sa proie, plus le train de clics est rapide ; la résolution maximale que peut traiter le cerveau du dauphin est de 600 clics/s.
LE CERVEAU DU DAUPHIN :
la taille du cerveau des cétacés est importante. Celui du dauphin pèse en moyenne 1,8 kg (celui de l’Homme pèse 1,5 kg). Sa structure complexe est celle d’un animal qui pense. Sa grande capacité d’adaptation, sa rapidité à analyser et à résoudre les problèmes, ses méthodes de chasse, ne laissent aucun doute sur une forme d’intelligence. Mais, notre compréhension des structures cérébrales est aujourd’hui encore insuffisante pour mesurer tout son potentiel. En revanche, nous savons que plus le rapport entre le volume du cerveau et la surface du corps est élevé, plus la capacité d’intelligence et d’apprentissage est développée. Ce coefficient est de 5,6 chez le grand dauphin, de 7,4 chez l’Homme et de 2,5 chez le chimpanzé.
LA REPRODUCTION :
Mâle ou femelle ? : le corps des cétacés ne permet pas de distinguer les différences sexuelles externes. Les organes génitaux sont en effet contenus à l\'intérieur du corps, afin de ne pas présenter de résistance pendant la nage. Différencier mâle et femelle est donc difficile.
L\'accouplement : le comportement sexuel des dauphins est très sophistiqué et étroitement lié au système d\'intégration sociale dans un groupe. Le dauphin ne forme pas de couple permanent.
Chez le grand dauphin, par exemple, les mâles réalisent des coalitions ou des équipes de deux ou trois individus, afin de monopoliser une femelle et de s\'accoupler avec elle. L\'accouplement a lieu ventre contre ventre.
La femelle n\'a pas d’office de jeune dès qu\'elle atteint la maturité sexuelle (entre 6 et 10 ans). En effet, elle doit encore assister pendant quelques années d\'autres femelles pour apprendre à éduquer les jeunes.
Les mâles sont sexuellement actifs toute l\'année. Les femelles le sont aussi mais leur réceptivité n\'est pas permanente.
La gestation et la naissance : la gestation de la femelle dure environ 12 mois. Cette durée varie légèrement selon les espèces. Au terme de cette période, un seul petit est mis au monde. Comme chez tous les mammifères, le petit cétacé se développe dans l\'utérus de sa mère. La femelle le nourrit via le placenta.
Sur le plan social, il semble que les femelles gestantes voient leur statut évoluer et prendre de l\'importance. Elles sont généralement accompagnées d\'une autre femelle pendant toute cette période. Cette « marraine » assistera la future mère au moment de l\'accouchement et, souvent, contribuera à la protection du petit jusqu\'à sa complète autonomie.
Contrairement aux mammifères terrestres, le jeune a une position fœtale inversée et pointe donc le bout de sa queue en premier. La naissance par la nageoire caudale en premier est en fait assez logique : la mise bas s\'effectuant dans l\'eau, cette position permet au petit de ne pas se noyer au moment de l\'expulsion. Une fois dehors, le cordon ombilical se détache tout seul et la mère emmène de suite son petit respirer à la surface.
L\'allaitement : la première tétée a lieu quelques heures plus tard. Le rythme des tétées va diminuer au cours du temps pour arriver aux alentours de 2 fois par jour et ce pendant 12 à 18 mois. Pour allaiter, la mère se met un peu sur le côté et le petit saisit le mamelon. Dépourvu de lèvre, le jeune est incapable de téter, c\'est donc la mère qui contracte ses muscles et le lait, de consistance crémeuse, gicle dans la bouche du petit.
LA MORT CHEZ LE DAUPHIN :
Lorsque l’heure est venue, le mourant est soutenu et soulevé pour qu’il respire. Les dauphins prennent soin de leurs blessés et de leurs mourants, ce qui est exceptionnel dans le monde animal. Il semblerait que les dauphins possèdent un culte des morts, qu’ils connaissent le concept de mort, le comprennent et vont même jusqu’à effectuer une « cérémonie » funéraire. Des chercheurs auraient constaté que des dauphins semblaient avoir déterminé l’origine de la mort d’un de leur petit et en « discutaient » ensemble.
LA VIE DU DAUPHIN AVEC SES CONGÉNÈRES :
Le dauphin est un animal social qui vit avec ses congénères en groupe, parfois composé de plusieurs centaines d\'individus mâles, femelles et jeunes. Il occupe ses journées à manger, dormir et jouer. Les dauphins vivent en communauté : dans le cas précis du grand dauphin, on remarque que les femelles tendent à rester avec leurs mères, tandis que les mâles quittent le groupe au moment de la puberté. Avant de partir, ils se mettent généralement en binôme avec d\'autres mâles issus de la même bande. Ils entretiennent alors entre eux des liens très forts au point d\'être quasi-inséparables. Ce type d\'association, très stable, peut perdurer le temps d\'une vie. La communication sonore est très importante pour la cohésion du groupe. Elle s\'effectue par les sons, tels que les sifflements qui constituent le langage par excellence des dauphins. Certains individus émettent des sons qui sont propres à chaque espèce, voire même à chaque population : on parle alors de dialecte. Mais la communication s\'effectue aussi beaucoup par le toucher. Qu\'ils voyagent, se reposent ou jouent, les dauphins sont souvent en contact les uns des autres. Des individus solitaires, pourquoi ? Malgré les avantages de la vie collective, certains dauphins mènent une existence solitaire. Cet isolement reste inexpliqué ; il peut être soit volontaire, accidentel ou pathologique. Ces dauphins portent le nom de « dauphins solitaires » ou, de « dauphins ambassadeurs ».
LE DAUPHIN ET LES HOMMES :
Un peu d’histoire : depuis l\'antiquité, les dauphins sont les stars de la mythologie, de la littérature et plus récemment du cinéma et des dessins animés. L\'homme voue une admiration sans borne aux dauphins. Gentils, intelligents, les dauphins sont considérés comme l\'égal de l\'homme ou comme un compagnon joueur et bienveillant qui, parfois, nous sauve de la noyade. Mais n\'est-ce pas là des idées reçues, teintées d\'anthropomorphisme, qui servent les intérêts des hommes ? En effet, il est étonnant de remarquer qu\'avec toute l\'admiration que nous avons pour les dauphins nous ne sommes pas en mesure de les préserver comme il se doit. La mythologie grecque fait fréquemment allusion à des dauphins. Ils apparaissent dans des textes mais aussi sur des fresques dès le XVe siècle av. J. C.
La coopération entre l\'homme et les dauphins : les premiers récits de dauphins aidant l\'homme pour la pêche datent de Pline l\'ancien. Ces coopérations existent toujours. Dans différentes océans du globe les dauphins acculent les poissons et signalent aux pêcheurs quand lancer leur épervier. Les dauphins y trouvent leur intérêt puisqu\'ils peuvent facilement récupérer les poissons non capturés. Grâce à cette coopération, hommes et dauphins y trouvent largement leur compte.
LES MENACES :
les dauphins partagent leur environnement avec l\'homme, présent le long de la côte, mais aussi au large lorsqu\'il pratique des activités de pêche et de navigation. Cette présence humaine a des conséquences pour la survie des espèces marines.
Les produits chimiques : les dauphins sont particulièrement touchés par la pollution chimique ; ce sont des prédateurs supérieurs car ils sont au sommet de la chaîne alimentaire. Les polluants s\'accumulent tout au long de cette chaîne; les proies dont ils se nourrissent sont donc, à ce stade, déjà grandement contaminées. Les polluants ainsi accumulés par les dauphins provoquent des effets néfastes sur leur système immunitaire et leur fécondité.
Les nuisances sonores : Pour les dauphins le son est vital car indispensable pour se déplacer, communiquer et se nourrir. Par conséquent, le bruit peut les déranger, interférer dans leurs activités, leur causer des lésions, voire même s\'avérer mortel. Les principales sources de bruit en mer sont : le trafic maritime, la prospection océanographique, les entraînements et essais militaires, les chantiers sur le rivage.
Les captures accidentelles : une part importante des animaux retrouvés morts présente des blessures externes qui correspondent à celles causées par des filets de pêche (pêche au chalut pélagique et filet maillant).
Les déchets solides : ces déchets peuvent être dangereux pour les dauphins car ils peuvent causer d\'importantes blessures et, parfois même, la mort, chez les animaux qui s\'y empêtrent ou les avalent. Environ 80% des débris marins seraient d\'origine terrestre, tandis que les 20% restants seraient produits lors d\'activités en mer. Ils sont essentiellement constitués de matières plastiques et synthétiques. (Sacs plastiques, mégots de cigarettes, ballons de baudruche, cordages, morceaux de filets, emballages de produits alimentaires, etc.).
La captivité : depuis de nombreuses années, les cétacés sont capturés en mer et maintenus en captivité pour amuser le grand public, faire des recherches ou, plus récemment, en vue de contacts « thérapeutiques » rapprochés avec des êtres humains. Maintenir en captivité des cétacés qui, dans leur environnement naturel, parcourent des kilomètres par jour est une atrocité. Des méthodes de capture au transport jusqu’au confinement, tout cela constitue des actes de barbarie. Leur espérance de vie normalement importante se réduit à quelques années en captivité. Nous ne pouvons que vous recommander de ne pas fréquenter les delphinariums. Les cétacés en captivité sont gavés d’antibiotique et meurent très précocement. Certains dauphins vont même jusqu’à se suicider.
PETIT RÉSUMÉ EN CHIFFRES :
1 = 1 seul petit à la fois 2 = l’âge autour duquel le delphineau est sevré 6 = le dauphin peut sauter jusque 6 mètres de haut 8 = le dauphin mange en moyenne 8kg de nourriture par jour 18 = le dauphin peut allaiter son petit jusque 18 mois 36 = la température moyenne du dauphin 50 = le nombre d ‘années moyennes que vit un dauphin à l’état sauvage 80 = la taille moyenne en cm du dauphin à la naissance 100 = le dauphin peut parcourir jusqu’à 100kms par jour 200 = le dauphin est capable de plonger à 200 mètres de profondeur 250 = le nombre de dents du dauphin qui a le plus de dents (le Stenella longirostris) 360 = la période de gestation du dauphin peut durer jusqu’à 360 jours
Sources : www.echodudauphin.com - Wikipedia – Encyclopédie Larousse en ligne